10 mars 2010
Ma journée de la femme
Arrivés au temps de l'hémostase, après des heures en station debout, devant une aorte de 84 ans, inattendument porcelaine qui défie par sa rigidité les techniques académiques du clampage, de l'aortotomie, et de la suture mais source extraordinaire d'émulsion intellectuelle. Daoud me demanda en toute innocence, avec sa légendaire voix de crieur publique, de tirer plus fort sur les Faraboeufs. Écarte plus !! Claire, l’infirmière anesthésiste me fit remarquer que c'était la journée de la femme, et je répondu qu'on était malheureusement encore réduite à écarter, encore et toujours. A croire que ça nous colle à la peau.
DNR
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