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Kugelschreiber blog
27 janvier 2009

Go to the kino

Le mercure affichait fièrement un 5 degré lors de cette soirée dominicale. Il était 19h, et les boulevards luxembourgeois n'étaient pas encore déserts. J'avais une envie irrationnelle de voir un film, n'importe lequel. Nous avons donc attérit avec Marc dans l'Utopolis, le complexe cinématographie de ce coin ducal. Notre choix s'est porté sur le Slumdog millionnaire. Je n'avais vu qu'un court reportage sur ce film révélation et je souhaitais qu'il n'est rien avoir avec les longs métrages (du mot mètres) bollywoodiens que je ne supporterais même pas de voir un intermnable jour d'ennui (comme j'en ai souvent).

La salle était bondée de monde, les quelques retardataires cherchaient du regard des places libres sans grand succès. Tout ce beau monde ne voulait pas rater la séance de 19h. C'est que le luxembourgeois est un BCBG, qui tient à rentrer tôt chez lui pour dîner à une heure descente, comme si le lundi n'était travaillé que dans ce bled snob !! Moi qui avais le lendemain, et de l'autre coté de la frontière, une consultation blindée comme d'habitude je ne pensais -pour une fois- qu'à passer une bonne soirée, déconnectée de mes obligations professionnelles post dominicales.

Après quelques publicités locales foireuses et manquants cruellement de créativités, la projection du Slumdog millionnaire débuta. L'histoire de deux frères indiens musulmans, Jamal et Salim, dans la jugle des temps modernes de Mumbai mêlait l'humour à l'innoncence et à l'espoir, avec une touche à minima de misére, d'injustice et de trahison. En somme le film est M A G N I F I Q U E (même si je n'ai préféré que le début). La musique n'est pas en reste, elle associe avec intelligence les comopisitons traditionnelles comme Ringa ringa (click here to lesten) et les compositions branchées comme Jai ho (click here to lesten) et Saya (click here to lesten), qui n'ont tout de même pas atteint l'originalité de la musique de Karsh Kale.

De ma place de FEFA (fédération des étudiants du fond de l'amphi comme dirait mes anciens collègues de la faculté de médecine de Casablanca) et qui n'a rien à envier à la FIFA, j'épiais curieuse ces nantis qui partageaient fictivement le temps d'une fiction la vie d'une lointaine inde pauvre. Que pouvaient-ils en penser? Y pensaient-ils seulement? La façon de vivre de leurs concitoyens les choquait? Ou est ce que cette parenthèse était juste un exotisme temporel dans leurs vies monotones? Ce film changera-t-il des choses dans leurs vies?  Le silence était religieux dans la peine ombre. Et j'en sortis en fin de séances sans avoir de réponses à mes questions sinon le sentiments que c'était juste un film ..... magnifique.

Courrez comme des dératés et ne ratez pas ce film.

DNR

slumdog_millionaire_Jamal

Jamal dans sa latrine atrisanale avant de se jetter dans la bouse (séquence à mourrir de rire)

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