24 novembre 2009
Souvenir d'un instant
Il devait être minuit passée et je comprimais son coeur à coups de poings réguliers en fixant le monitoring, la tension est à peine à 6cm de mercure au plus fort de mon effort. Il était gros ce coeur, proportionnel à son porteur, au début on y va toujours doucement, avec l'arrière pensée de provoquer une rupture cardiaque (exploser le coeur, autrement dit) et contrairement à ce qu'on pense le muscle cardiaque est robuste. Je le sentais s'écaser et se vider de son sang sous le poids de mon membre supérieur. Puis il se relaxait en se remplissant passivement quand j'arrêtais. Je garderai de ce coeur un souvenir ... élastique.
DNR
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