La dame au tombourin
Lassée de la musique que j’écoute en boucle je vous ferai écouter celle que je n’écoute pas, les fidèles aux « posts » vous le diront : il s’agit du chaâbi. Mais pour cet exercice d’audition (car c’en est un) mon choix s’est porté sur une artiste pas comme les autres (à mon goût), une interprète que je refuse catégoriquement de mettre dans le groupe des chikhates (groupe que je n’aime pas), une dame qui chante un chaâbi pas comme les autres (toujours à mon goût). Avant de vous annoncer son nom je dois vous avouer que je nourris des sentiments ambigus envers le genre musical dans lequel elle excelle, un chaâbi que mon esprit s’entête (à tord ou à raison) à qualifier d’à part parce qu’il a (pour des raisons ambiguës que je cite plus bas) une part de mes faveurs.
Revenons à l’artiste en question, oui elle, elle qui guète la mer de peur qu’elle déménage, elle qui guète les vagues de peur qu’elles se tordent, elle qui a peur que son amoureux la quitte, elle, Hajja Hamdaouiya. Une artiste qui peut s’orgueillir (à juste titre) d'avoir été une très belle femme (j'aime tout particulièrement ses coupes de cheveux, faut dire que je suis attirée par les individus à crinière fournie, je me demande ce qu'en dirai Freud). L'hajja peut aussi s'orgeuillir de sa jeunesse riche en émotions et de son répertoire varié dont la logique des lyrics (qui existe) m’échappe et dont la syntaxe des chansons me largue complètement et me fascine donc. Cette fascination qui frôle le pathologique est-elle grave Dr? Non, cet intérêt brusque me passera dans quelques jours, c'est à mettre sur le compte du "versatile" des balances.
Je vous laisse découvrir ou redécouvrir Hajja Hamdaouiya dans une chanson dont j'ignore le titre, mais aux paroles déboussolantes et insolites mais plaisantes à ma grande surprise. Je vous souhaite bien du nachatte.
DNR
Merci Red pour le track.