Humanisme inachevé !!
Je vous propose de cogiter ensemble « sda3 errass ;) » sur la notion des droits humains philosophiquement parlant. L’existence humaine et l’être humain seront ainsi pris dans l’absolu.
Considérons que :
A = Animal.
C = Croyant.
H = Homme pris dans l’absolu.
L = Liberté.
R = Raison.
T = Temps.
Au nom de la liberté et de la différence, il est conséquent que :
H = H # H = R = L # A
Homme = Homme # Homme #Animal = Raison = Liberté.
L’Homme est l’égal de l’Homme, il s’agit d’une ressemblance dans le genre.
L’Homme est différent de l’Homme, il s’agit d’une différence du genre.
L’Homme est synonyme de Raison, il s’agit d’un être qui raisonne sa vie. R est la capacité chez H de penser sa vie qui lui donne la capacité de logifier.
La Raison est synonyme de Liberté, raisonner son existence c’est tout simplement être libre. L est l’essence de H, sans l’homme la liberté n’a pas de face et inversement.
L’Homme est ainsi différent de l’Animal parce qu’il pense son existence, alors que l’animal la subit.
Cependant, seul l’homme tue son semblable, cela veut dire que H se dénigre et dénigre son semblable, et fini par devenir féroce, il n’est plus porteur de R. De ce fait H n’est plus égal à H mais devient égal à A. H = A
L’homme a été obligé d’organiser sa vie par rapport à H, leurs rapports sont conflictuels et ce pour l’unique raison de survivre, tout en sachant qu’il est mortel, H cherche à se pérenniser en se procréant.
H partage avec ses semblables l’instinct de nutrition et l’instinct de sécurité. C’est pour cela qu’il a été obligé de cohabiter pour répondre à ces deux instincts. L’homme a ainsi défini un code de cohabitation en instituant les droits et les obligations. Le contrat social est né, il est le garant des droits humains.
Or, la stratégie de H est de maximiser le plaisir et minimiser la souffrance. L’existence d’un code impose à H la recherche d’un équilibre entre le plaisir et la souffrance.
H incarnation de C :
L’Homme croyant pense sa vie matériellement et moralement ici bas tout en se projetant dans le futur.
Pour le croyant, le facteur déterminant est l’au-delà. C’est la pérennité, autrement dit le T est égal à l’infini.
Toutefois la gestion de cette croyance est relégué entre les mains des humains d’où la problématique théologique.
Déduction et problématique :
L’homme est le dépositaire de la liberté, un dépositaire d’un drôle de genre qui n’hésite pas à la bafouer.
L’homme européen à travers l’union européenne essaye de faire de l’européen un genre, c’est ce qui retarde l’adhésion de certains pays à l’union européenne. La valeur qui se trouve au sommet du pacte social européen est la démocratie, alors que dans d’autre pays, la valeur religieuse est la valeur occupant le sommet du même pacte.
Dans l’approche des droits humains il n’y a pas de demi mesure, soit on adhère et on applique soit on n’adhère pas. Cependant on constate qu’il y a un décalage entre le principe et la réalité, puisque même dans les pays dont on affirme qu’ils sont démocratiques, les droits humains sont toujours bafoués à cause de la distance entre le pouvoir et l’homme incarnation de ses droits. Ceci dit la déclaration des droits humains est une conquête, résultat d’une lutte politique, mais sur le plan pratique cette conquête reste inachevée.
L’humanité est une mais pas uniforme, il y a des spécificités culturelles. A partir de là la notion de normalité dépend d’un certain ordre culturel, d’un référentiel lié à des institutions tels que la famille, l’école, la rue, les masses média et les hommes politiques.
En définitive, la forme extérieure qu’on appelle "Homme" est déjà épuisée, c’est la valeur du contenu qui revêt une importance majeure et l’humanité devra s’en rendre compte.
Mais avant de se préoccuper des autres et de l’humanité, chacun d’entre nous devrait commencer par assumer, de façon consciente, sa responsabilité personnelle face à la vie.
Y’a-t-il une chose que l’homme au cours de son évolution a donné avec humanisme et continue à la donner ?
Où va l’évolution de l’humanité ?
Kika